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AV-221 Cet appareil a été étudié à partir du biplace AV-22, il a volé pour la première fois le 8 avril 1965. Présenté en août de la même année au 18ème rassemblement national des constructeurs amateurs de Montluçon, ce motoplaneur se présentait sous la forme d'un biplace côte à côte, doté d'un moteur Rectimo (Volkswagen avionné) d'une puissance de 39 ch, logé dans le nez de l'appareil. Le prototype fut doté d'un train d'atterrissage monotrace, puis d'un train classique à deux roues principales portées par des jambes en fibre de verre. L'aile dérivait directement de celle de l'AV-22, en revanche le fuselage était entièrement nouveau afin de tenir compte de la nouvelle disposition de l'équipage et du groupe moteur. L'AV-221 devait être remotorisée avec un moteur de type Survol - De Coucy "Pygmée", d'une puissance de 40 ch, un 4 temps qui présentait l'avantage d'être très léger comparé au Volkswagen. Cette masse plus faible devait entraîner une augmentation de la longueur du fuselage de l'AV-221 (dénommé AV-221 B). Cependant, ce moteur n'a jamais été complètement mis au point. Accidenté, l'AV-221 a fait l'objet d'une reconstruction par Serge Chaintri, de Liévin. Doté d'un moteur volkswagen de 1600 cm3, ce qui permet des performances supérieures à celles d'origine, il volait toujours en 1999, sous l'immatriculation F-CRON, en CNRP (certificat de navigabilité français pour les planeurs et motoplaneurs de construction amateur). Charles Fauvel a conçu par la suite une version de l'AV-221 destinée aux constructeurs amateurs, et désignée AV-222. Reprenant la même formule, le constructeur Claude Noin a fait voler en 1995 le Choucas, un motoplaneur ULM qui s'inspire des AV-221/AV-222, mais dont la structure est entièrement nouvelle. Cette machine, disponible en "kit" pour les constructeurs amateurs, se présente réellement comme le successeur de l'AV-221.
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